À la Une de Libres Plumes



Nous voilà piégés dans la situation la plus inconvenante qui soit...

Faisant suite à la crise sanitaire qui touche de plein fouet l'activité de notre association Libres Plumes dont la dissolution interviendra d'ici la fin 2020, nous sommes contraint, avec beaucoup de tristesse, de suspendre l'appel à textes et la septième édition du prix de la nouvelle humoristique francophone.

 

Nous vous remercions de ne pas envoyer de nouvelles. 

 

Pour ceux qui ont participé, un courriel leur sera adressé à l'adresse qu'ils ont communiqué. Merci de vérifier vos spams.

 

Nous espérons de tout cœur que ces auteurs pourront envoyer leur nouvelle à d'autres concours, qu'ils la publieront dans un recueil collectif ou à leur nom, qu'ils ne nous tiendront pas rigueur de cette situation qui, pour nous aussi, est bien la plus inconvenante qui soit.

 

Quant à ceux qui avaient dans l'idée de participer, écrivez, écrivez, même sans nous, il en restera toujours quelque chose.

 

Encore un immense merci à tous les auteurs, reconnus ou en devenir, à nos partenaires, à tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont fait confiance pendant ces presque sept années. Qu'ils n'oublient jamais cette fameuse phrase de Philippe Geluck qui exprime si bien notre pensée qui ne nous a jamais quittés depuis le début cette formidable aventure :  "Notre plus belle histoire d'humour, c'est vous." .

Bon courage en cette période troublée.

 

Longue vie à vos écrits et surtout, prenez soin de vous !

Humoureusement vôtre,

 

Élodie Torrente

Fondatrice du prix et directrice de Libres Plumes

Les interviews des lecteurs du comité du prix 2020

Sophie DOLLÉANS

Grenobloise d’adoption et Beauceronne de cœur, Sophie DOLLÉANS a encore dans le pif l’odeur du cuir émanant de l’usine d’à côté et des terres brulées, mais aussi celle nauséabonde, du raffinage des betteraves à sucre. Quand elle arriva dans l’Isère par un beau jour d’été 1975, il fallait bien passer le temps : elle lut alors toute la bibliothèque de ses parents, au rythme soutenu d’un livre par jour. Plus tard, elle se mit à écrire ; elle avait des choses à dire ! À Jean-Pierre notamment, son compagnon du moment. Quand il lut sa missive, il s’extasia du style en oubliant le fond. La rupture fut inévitable. Si Sophie perdit un amoureux, elle gagna, dans le même temps, ses lettres de noblesse vers des projets littéraires. Conférencière gesticulante confinée, psychologue du travail n’ayant jamais exercée, humoriste par conviction, elle s’amuse à rédiger des nouvelles, et travaille aujourd’hui comme rédactrice pour un journal en ligne. En 2015 sous la présidence de Philippe Jaenada accompagné de Frantz Bartelt, elle remporte le 3e prix de la nouvelle humoristique avec sa nouvelle L'esprit de famille. Depuis, elle donne un coup de main et d'œil quand ce n'est pas un coup de crayon lors des appels à textes ou de la remise des prix.

 

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

J’ai eu la chance de recevoir le troisième prix du jury lors de l’édition du Prix international de la Nouvelle Humoristique francophone 2015. Je participais pour la première fois à un concours littéraire et, pour tout vous dire, je suis restée sur le cul d’avoir été primée par un écrivain reconnu. Et puis, j’ai rencontré Élodie TORRENTE et tous les membres du jury final. Et là, il s’est passé quelque chose de chaleureux, de vrai, de tendre… Naturellement, j’ai eu envie de ne plus quitter ce petit monde. Alors, quand Élodie m’a demandé de faire partie du jury de pré-sélection, ce fut comme une évidence… Et c’est un véritable plaisir que de découvrir les nouvelles en lice. Je m’installe dans un bar (en terrasse quand le temps le permet), je commande un café allongé, j’allume une clope et je commence mes lectures (pas plus de 5 textes par jour). Je souris, je grogne, je m’esclaffe, je biffe, souligne, annote, note… Ravie de la découverte de véritables pépites. 


Pascal AUBRIT

Psy, écrivain, maître d'armes, je réside à Auvers-sur-Oise depuis 2011. J'ai une passion pour les livres depuis toujours, que ce soit pour l'objet ou son contenu. Je lis beaucoup de sciences humaines, bien sûr, et en littérature j'ai une attirance particulière pour les américains, que ce soit du nord ou du sud. Je suis particulièrement fan des ambiances du péruvien Mario Vargas Llosa. En français, mes modèles absolus demeurent Flaubert pour le roman et Racine au théâtre. Très classique en somme ! À noter, je viens de publier mon premier livre, Le Bruit des lames, récit autobiographique du jeune maître d'armes que j'ai été.

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

J'ai été membre du jury de présélection durant ces deux dernières années. J'ai accepté en premier lieu par curiosité, et par amitié pour Élodie TORRENTE, que je connaissais par ailleurs. Je vous avoue qu'une fois devant la pile des nouvelles, je me suis demandé un instant si j'avais eu une bonne idée en acceptant sa proposition ! Puis, je m'y suis mis, et j'ai finalement aimé parcourir ces récits en suivant le fil rouge du thème imposé. Bien sûr, ça n'est jamais simple d'évaluer une œuvre artistique, mais la grille fournie était un bon appui pour me permettre d'avoir l'impression d'être objectif. Cette année, je serai membre du jury final, c'est intimidant, mais aussi très excitant, je suis pressé d'y être !


Karelle MOUSSET

Je m'appelle Karelle MOUSSET, je vis depuis 4 ans aux Philippines en tant que femme d' expatrié avec mes deux enfants Capucine 14 ans et Jules bientôt 11 ans. Dès mon arrivée, je me suis investie dans l'association UFE (Union des Français Expatriés) pour qui je gérais la communication via la newsletter, le mailing et l'organisation d'événements culturels. Après 1 an et demi, j'avais fait le tour de la mentalité de la plupart de ces femmes d'expatriés , qui je dois l'avouer ne me convenait plus. Je voulais à ce moment-là m'investir dans une association humanitaire pour aider les Philippins. Puis le proviseur du lycée français de Manille m'a proposé de travailler pour lui en tant qu'AVS (aide aux élèves en difficulté scolaire) et l'année suivante en tant qu'ATSEM. 

Nous sommes depuis début mars, en lien avec la crise sanitaire mondiale du COVID, en confinement total avec couvre-feu, interdiction pour les enfants mineurs de sortir de chez eux, seuls les supermarchés et pharmacies sont ouvertes ; interdiction évidemment de voyager, nous n'avons pas pu rentrer en France cet été et cela continue encore et toujours… 

J'ai toujours été passionnée de lecture avec des périodes plus ou moins intenses de lecture, j'ai toujours aime Pearl Buck, les romans classiques mais aussi ceux qui nous font découvrir d'autres cultures… 

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

Je suis une grande fan  d'humour, ainsi quand Élodie TORRENTE m'a proposé de lire des nouvelles humoristiques, je n'ai pas pu résister à ce plaisir. J'ai beaucoup aimé lire les nouvelles, je me suis amusée, j'ai ri parfois je me suis ennuyée  et surtout je trouve courageux de la part de ces auteurs de se lancer dans un tel projet d'écriture. 

C'est avec plaisir que je participerais à la nouvelle édition, surtout en confinement total, ça me fera oublier notre quotidien qui est si difficile ici ! Mais bien sûr, la décision appartient aux organisateurs de ce prix sérieux et amusant. 


Bernard BAUDOUR

Je suis né à Comines-Warneton, ville belge enclavée entre Flandre, France et Wallonie. Pendant les 30 années où je travaille à Bruxelles dans le secteur informatique, je profite de mes longs déplacements en train pour écrire : des notes, des pensées, des nouvelles et un roman resté à l’état de brouillon. En 2015, les aléas de la vie m’offrent du temps. Je retravaille son manuscrit et publie Robbie Smith, un thriller qui relate une mystérieuse histoire de famille. Depuis, j’ai publié deux autres romans et de nombreuses nouvelles, obtenu le premier prix de la nouvelle humoristique de l’association « Libres Plumes » à Auvers-sur-Oise en 2018. Je termine actuellement mon quatrième roman qui sortira en 2021.

 

J’aime raconter des histoires abominables avec légèreté et humour. J’occupe actuellement un emploi comme bibliothécaire. Je lis donc tout avec avidité.

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

Enchanté par l’accueil chaleureux et la qualité de l’organisation de cet événement, je n’ai pas hésité un instant quand Élodie TORRENTE m’a demandé de faire partie des lecteurs. J’avais déjà été membre du jury en tant que lauréat, j’avais hâte de lire la totalité des nouvelles présentées au concours de l’année suivante. Je n’ai pas été déçu. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire et à noter les nouvelles. Ce fut pour moi une expérience enrichissante à tout point de vue.


Colette CHEVOLLEAU

J’ai été enseignante dans une autre vie. Puis je suis devenue lectrice pour différentes petites maisons d’édition. Je n’ai pas fait que lire, j’ai aussi exercé différentes tâches qui me permettent d’affirmer aujourd’hui que je connais très bien la chaîne du livre. Actuellement, j’accompagne des auteurs dans leur processus de création. C’est ce qui m’intéresse le plus et je me suis auto-attribuée le titre de nounou littéraire ! La finalité qui est la publication étant l’étape la plus ardue. Je vis tout près de Paris, à Sèvres. Je lis aussi beaucoup pour le plaisir. Mes goûts sont très variés. J’avoue un faible pour la littérature étrangère et me permets de conseiller un livre qui m’a fait beaucoup rire (seule et à haute voix !) Attention Dieu méchant de Shalom Auslander.

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

J’ai accepté de lire les nouvelles du prix humoristique car c’est un exercice que je sais faire et que l’humour est chez moi une seconde nature. Et puis, je cherche sans cesse des pépites. L’année dernière, il faut le reconnaître, je n’ai pas vraiment ri. Le thème n’était pas facile. Ceci explique peut-être cela.

 


Frédérique GALLIARD

Né à Valence en 1967, j’y ai grandi jusqu’à 1m66, entre un scrabble et un dictionnaire. À l’adolescence, je dévore Lovecraft, Baudelaire, Poe, Tolkien et bien d’autres, traduis mes maux en mots, y pose les notes d’une guitare, les tremblements de ma voix.  

Après avoir fait du travail social mon champ de compétence, je fais du travail de nuit mon quotidien et me mets à coucher mes rêves et mes lubies sur le papier.  

Oiseau nocturne, j’aime l'humour noir et sans sucre. Dilettante polymorphe autodidacte, futur diplômé en procrastination différée, lecteur passionné de littérature fantastique, ancien rôliste (grand ancien même…), je vénère depuis toujours le grand Cthulhu, et tout ce qui, d’une manière générale, rampe, se cache et chuchote dans les ténèbres. 

Je suis plus tard devenu Rêveur de réalités, foliculteur, embellificoteur, tailleur de shorts : Quand mon imaginaire me démange, je me gratte jusqu'au sang, faisant suinter des fissures de mon crâne ébréché des histoires terrifiantes dont je fixe la quintessence sur des feuilles de papier. 

Mes créations s’animent, golems d’encre et de papyrus. Elles commencent à mener leur vie propre, et n’ont qu’un but : venir s’immiscer, s’insinuer dans vos esprits avides d’imaginaire. Et y rester. 

 

Venez visiter mon antre !

 

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

J’ai été contacté une première fois par Élodie TORRENTE pour faire partie du jury de présélection du concours de nouvelles humoristiques 2017, sur le thème des catastrophes. Officiant moi-même dans le domaine de la nouvelle, ayant déjà fait partie de jurys, j’ai donc accepté avec plaisir, ce qui m’a permis de participer à la remise des prix et de rencontrer la dynamique équipe de Libres plumes, ainsi que le président de cette édition, Jean-Louis Fournier. J’en ai ramené plein de bons souvenirs. Élodie TORRENTE m’a sollicité à nouveau cette année et je me suis retrouvé à lire plusieurs dizaines de nouvelles caquetantes et aboyantes, miaulantes et meuglantes ! 

 

J’apprécie énormément ce statut de pré-lecteur qui me permet de découvrir de petites perles de littérature et d’humour et de nouveaux auteurs. Le plus difficile étant de classer ces nouvelles par ordre de préférence, le plus frustrant d'en éliminer certaines au détriment d'autres, ou de ne pas retrouver mes outsiders dans la sélection finale. Mais c’est le jeu, ma pauvre Lucette ! 

Frustrant aussi cette année l'impossibilité de vivre à nouveau cette fête de l'humour littéraire et de retrouver Élodie TORRENTE et toute l'équipe.

Le plus jouissif étant de retrouver ensuite le livre édité, de se dire qu’on y est un peu pour quelque chose, et de pouvoir enfin relire les nouvelles, sans pression… 

En espérant que la situation va s'améliorer pour tous les acteurs du livre, et de la culture en général et que la prochaine édition du prix pourra se dérouler sans anicroche. Je serai  peut-être à nouveau de l'aventure !


Michèle FIQUÉMONT

Pourquoi avez-vous accepté de lire toutes les nouvelles du prix et comment avez-vous vécu cela ?

 

D’abord, Élodie TORRENTE me l’a demandé et il n’est pas facile de lui refuser quelque chose. Son énergie est persuasive, savez-vous ? Ensuite, il m’a fallu une certaine dose d’inconscience, probablement. J’ai toujours aimé lire. Les auteurs, leurs univers, leurs délires, leurs pensées me sont indispensables. Mais assister, dans Un canapé sur l’Oise, au réveil de Ma star préférée au XVIIIe siècle, pleurer (de rire) en lisant ses mésaventures car, Dans la vie, il y a deux périodes : la première, on attend les catastrophes, la deuxième elles arrivent, ne plus savoir Ce que j’adore chez toi (chez elle), extraire Les génies du bocal, pour finir avec Tous les animaux parlent, c’était accepter de vivre une aventure pas banale. J’avais lu jusque-là plutôt des auteurs morts, les classiques m’apportaient beaucoup de satisfaction. C’est dire le changement ! J’ai pris un énorme plaisir à suivre les aventures excentriques de nos auteurs, déchaînés par les thèmes farfelus proposés par Élodie TORRENTE et ses complices. Et je suis prête à replonger si je peux encore rendre service.

 


Et si vous souhaitez savoir ce que nos membres du comité de présélection des nouvelles 2020 ont choisi comme nouvelles finalistes : 


Prose en Rose : écrire pour soutenir la lutte contre le cancer du sein

En participant à des ateliers d'écriture organisés par Short édition

en partenariat avec l'Institut Curie et les laboratoires Roche France

Animés par Élodie Torrente

À l'occasion d'Octobre Rose, pour soutenir les patients atteints de cancer du sein, l'opération Prose en Rose reprend du service !

Initiés en 2019 par Short Édition en partenariat avec  l'Institut Curie et les laboratoires Roche France, Élodie TORRENTE aura l'immense plaisir d'animer de nouveau des ateliers d'écriture auprès des malades pour cette seconde édition.

Elle est ravie ! Ce furent d'excellents moments de partage l'an dernier.

En parallèle de ces ateliers, un concours de nouvelle est organisé. Short Edition attend avec impatience vos textes. 


En écrivant pour le concours national d'écriture organisé par Short édition

en partenariat avec l'Institut Curie et les laboratoires Roche France

Les dates clés

Soumission


Jusqu'au 25 octobre (minuit)


Écrivez un Très très court (récit de fiction ou témoignage) d’un maximum de 8000 signes (espaces comprises) ! Les poèmes ne sont pas acceptés.

Finale


Du 4 au 18 novembre

 


  • 15 œuvres choisies par l’équipe éditoriale.
  • 15 œuvres choisies par les votes des internautes.

Palmarès


Le 18 novembre à 17h

 


  • 2 œuvres choisies par l’équipe éditoriale.
  • 1 œuvre choisie par les votes des internautes.


Bonne inspiration à toutes et tous !

 

Et à très bientôt pour ces ateliers d'écriture.



Nos ateliers d'écriture

Pour ceux qui se demandent ce qu'est un atelier d'écriture,, c'est par ici...

Pour être informé des dates ponctuelles des prochains ateliers et des projets à venir, le mieux est de s'inscrire à notre lettre d'information.

Pour ceux qui préfèrent vivre l'écriture en solo et bénéficier d'un regard extérieur pour avancer, l'atelier solo est envisageable en fonction des besoins du participant et du temps disponible de l'animatrice. Infos et tarifs ici.  


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