Les lauréats du Prix de la Nouvelle humoristique 2017

Né à Reims, Julius Nicoladec y a « enseigné » la philosophie dans une de ses vies antérieures. Activité donquichottesque s’il en est. Ayant fini par atteindre la date de péremption, il entreprit de raconter ses histoires d’une autre manière. Changement de style, mais toujours le même étonnement devant un monde étrange peuplé d’êtres aux comportements inattendus. Il publie ses petites nouvelles de ci de là, en France et au Québec, dans quelques revues ainsi que dans des recueils collectifs. La liste de ses méfaits peut être consultée sur son site, nicoladec.fr. Désormais installé dans le centre de la France, outre quelques activités culturelles, il y soigne à titre strictement privé piments et cactus, activité tout de même suspecte et révélatrice.

Mehdy Seraiche est âgé de 42 ans. Célibataire, sans enfant (mais avec un chat), il vit à Montpellier. Après de brèves études littéraires, il a décidé d'entrer dans la vie active et a connu diverses expériences professionnelles qui l'ont conduit au poste d'agent d'exploitation de stationnement qu'il occupe actuellement. Passionné de lecture, il s'est lancé dans l'écriture sans autre objectif que de se faire plaisir. En 2006, il a tenu un blog humoristique sur l'OM, qui fort de son succès, a incité un éditeur à le publier (Le petit José, Edition Mango). S'il continue d'écrire des nouvelles, il n'a pas encore renoncé au rêve d'écrire un roman (même si la procrastination dont il souffre, ne lui laisse guère d'illusion à ce sujet).

Agée de 37 ans, originaire de Lyon, je vis à Toulouse depuis 2004. Après avoir été journaliste pendant plus de dix ans, j’ai troqué les faits pour la fiction, en me mettant au théâtre d’impro puis à l’écriture créative. Auteure de nouvelles depuis 2015, je viens de terminer un recueil consacré au vagabondage. De lectures en écritures, je façonne mon rapport au réel et tente d’apprendre et de dire le monde qui m’entoure. J’aime la quête du mot juste, le potentiel ludique de la langue, la plongée dans l’imaginaire et la puissance créative que recèle la contrainte. Les thèmes qui m’intéressent sont le social, le travail, la mémoire et le temps. Tout cela n’ayant de sens que dans le partage, je participe, chaque semaine, à un atelier d’écriture. Prochaine étape : un roman ? Je signe !